In Lost Grounds I look at the shifting boundary between labour and landscape, between the human world and the ground it transforms.
Here, the landscape is both a workplace and a wound — a site where the act of making and the act of undoing coexist.

Among these sites, workers appear absorbed in their tasks or lost within the very spaces they rebuild.
Their presence reveals a deeper estrangement — a distance between labour and meaning, between the body and the earth that sustains it.

The series becomes an archaeology of the present — a record of what we build against time, and how the ground quietly takes it back.


Dans Lost Grounds, j’observe la frontière mouvante entre le travail et le paysage, entre le monde humain et le sol qu’il transforme.
Ici, le paysage est à la fois un lieu de travail et une blessure — un site où l’acte de construire et celui de défaire coexistent.

Sur ces chantiers, les ouvriers apparaissent absorbés par leurs tâches ou perdus dans les espaces mêmes qu’ils reconstruisent.
Leur présence révèle un éloignement plus profond — une distance entre le travail et son sens, entre le corps et la terre qui le soutient.

La série forme une archéologie du présent — l’enregistrement de ce que nous bâtissons contre le temps, et de la manière dont le sol le reprend en silence.


 

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On Lost Grounds

 


In Lost Grounds I look at the shifting boundary between labour and landscape, between the human world and the ground it transforms.
Here, the landscape is both a workplace and a wound — a site where the act of making and the act of undoing coexist.

Among these sites, workers appear absorbed in their tasks or lost within the very spaces they rebuild.
Their presence reveals a deeper estrangement — a distance between labour and meaning, between the body and the earth that sustains it.

The series becomes an archaeology of the present — a record of what we build against time, and how the ground quietly takes it back.


Dans Lost Grounds, j’observe la frontière mouvante entre le travail et le paysage, entre le monde humain et le sol qu’il transforme.
Ici, le paysage est à la fois un lieu de travail et une blessure — un site où l’acte de construire et celui de défaire coexistent.

Sur ces chantiers, les ouvriers apparaissent absorbés par leurs tâches ou perdus dans les espaces mêmes qu’ils reconstruisent.
Leur présence révèle un éloignement plus profond — une distance entre le travail et son sens, entre le corps et la terre qui le soutient.

La série forme une archéologie du présent — l’enregistrement de ce que nous bâtissons contre le temps, et de la manière dont le sol le reprend en silence.


 

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